Il suit donc les traces de son père, grand-père, arrière grand-père ... et devient militaire. Il fait une belle carrière dans l'armée et, sans la quitter, s'oriente vers les voies diplomatiques, ce qui l'amène à occuper des postes au Caire, où il exposa ses premières oeuvres, puis à Londres et Washington.
Il fait profiter de ces expatriations anglophones sa femme Françoise de Ganay, qu'il épouse en 1956, et ses trois filles nées en 1958, 1959 et 1960. Au cours de ces années il peint peu, mais n'hésite pas à donner quelques coups de pinceaux pour créer des fresques selon le thème des soirées qu'il organise chez lui.
De retour à Paris en 1973, le Colonel de Barbot met à profit ses années de retraite pour enfin s'exprimer artistiquement. Selon les périodes il peint plus ... ou moins, s'isolant pour ce faire dans un studio de la région parisienne qu'il acquiert à cet usage. Ses oeuvres reflètent souvent son état d'esprit et sont notamment marquées par le décès accidentel en 1979 de sa fille aînée Virginie, qu'il chérissait particulièrement car elle poursuivait des études d'art avec talent.
Il s'éteint en 1997, mais son sang artistique coule maintenant dans les veines de sa petite fille Flora.